Gestion: Proposé par Max Bertin actualisé le 03 mai 2025
La promesse initiale de liberté s'est transformée, au fil du temps, en une surveillance de toutes nos actions sur internet.
Derrière l’illusion bienveillante d’une " communauté mondiale connectée " le village global, les réseaux sociaux se sont imposés comme les plus puissants outils d’ingénierie sociale de notre époque et cela n'a rien de rassurant. Ils ne libèrent pas : ils exploitent. Et pendant que les utilisateurs scrollent, leurs données s’accumulent entre les mains de géants du numérique.
Les réseaux sociaux se sont implantés rapidement dans le quotidien des individus grâce à une série de promesses alléchantes :
En apparence, tout semble concourir à un réel progrès social. Mais à y regarder de plus près, tout cela repose sur une logique bien différente. C'est un leurre pour vous attirer dans le piège de l'économie de l'attention.
L’économie de la captation : Ensemble de techniques destinées à obtenir ou à s'emparer, à l'insu d'une personne ou d'une société, d'un ensemble de données qualifiées, transformant l'utilisateur en produit.
La pseudo-gratuité des réseaux sociaux cache le prix réel payé par l'utilisateur de ces soi-disant services, dont la contre-partie est la collecte massive des données personnelles, utilisées pour le transformer en cible en tous genres pour:
L’affaire Cambridge Analytica a mis au jour la capacité de ces plateformes à influencer des élections. Et pourtant, peu de garde-fous ont été mis en place depuis. Le modèle économique reste basé sur une exploitation systématique de l’attention et des données des utilisateurs.
Derrière l’écran, les conséquences sont multiples :
Loin d’émanciper, ces plateformes renforcent souvent l’isolement, la surveillance mutuelle et la soumission à des normes artificielles.
Face à cette hégémonie, plusieurs pistes s’ouvrent :
L'idée n'est pas de simplement fuir les réseaux, mais de remettre leur utilisation à leur juste place dans nos vies et notre société et de mettre fin à un modèle monopolistique basé sur le vol de nos données à caractère personnel ou non. L’utopie d’un Internet libre et démocratique ne pourra pas se réaliser sans briser les chaînes invisibles, nos mauvaises habitudes, qui nous lient à ces plateformes.
Commentaire : Et si la vraie révolution numérique consistait à moins se connecter ou, plus simplement, à se déconnecter plus souvent pour revenir à la vie réelle?
Lectures complémentaires: